Le scherzo (mouvement vif) de cette symphonie débute de façon énigmatique. Les cordes jouent toutes en pizzicato. On entend au loin une note tenue en continu qui ajoute au suspense : c’est la trompette.
Après une mesure de silence, l’orchestre entre fortissimo, reprenant et amplifiant les idées entendues précédemment. Puis les violons déroulent une ritournelle entêtante reprise par les flûtes.
La violence rythmique et les harmonies grinçantes de ce mouvement font penser à une danse macabre. Cette symphonie est la dernière œuvre de Bruckner, mort avant de l’avoir achevée.
Ah, Bruckner me fait flipper !
Je déteste Bruckner !
16 septembre